Après les cuisines de La Casserole à Strasbourg, ornées d’une étoile Michelin de 2008 à 2015, Eric Girardin est arrivé à Colmar pour se lancer un premier défi à La Maison des Têtes : offrir aux clients de la Brasserie une expérience gourmande, haut de gamme, alsacienne, de saison, délicate et élaborée, inspirée par son expérience et son savoir-faire gastronomique.
« L’idée était d’essayer d’apporter le plus de plaisir possible aux gens qui viennent aussi en Alsace pour découvrir cette culture gastronomique locale, tout en offrant aux habitants de Colmar et de la région la possibilité de simplement manger ce qu’ils aiment. La cuisine de brasserie et la cuisine traditionnelle ne doivent pas être négligées. Je veux de la qualité avant tout, avec un soupçon de fantaisie de saison et des plats spécifiques pour Noël, pour Pâques ou pour la période du gibier. Les plats traditionnels parlent à l’inconscient de chacun. Il faut pouvoir s’y replonger avec gourmandise. On doit se dire que c’est classique mais que c’est bon et que cela a bien le goût juste. Ici tout est fait maison et je prends beaucoup de plaisir à échanger avec mes producteurs et fournisseurs locaux. Ça n’est pas le même esprit que pour un restaurant étoilé mais c’est la même exigence dans les approvisionnements et dans les gestes. » Eric Girardin
Et l’expérience se vit aussi entre les vielles pierres et les nouveaux aménagements, créés pour inscrire cet établissement emblématique de Colmar dans le XXIe siècle. Poêle en faïence, boiseries, lampes design et vitraux rendent la salle de la brasserie chaleureuse et attrayante, comme le nouveau mobilier de la terrasse donne envie de prendre son temps dans ce havre historique de verdure et de gourmandise. « Mêmes si nous ne sommes que des passeurs dans ce lieu il fallait que nous marquions notre arrivée dans cette histoire par petites touches personnelles. C’est ce que nous avons fait avec ces travaux de décoration. Je voulais apporter un cadre à la cuisine d’Eric, qui donne envie de prendre le temps de savourer son repas. » Marilyn Girardin